Le plateau de fromages du bureau
A force de leur prendre la tête tous les jours en leur parlant de fromages, de recettes au fromage, de plateaux de fromages ou de familles de fromage, mes chères collègues de travail ont décidé de me tester en réel ! Elles m’ont commandé un plateau de fromages pour midi, histoire de voir si tout cela n’était pas finalement que du flan ! Découvrez mon plateau spécial bureau !
Comme on est dans le cadre de travail et comme je bosse dans le marketing, je vais utiliser mon langage quotidien : le brief de départ était assez clair et le storytelling finalement simple. Comment réussir à faire découvrir de nouvelles saveurs inconnues à une cible plutôt captive ? Quel pourrait pourrait être mon input sur le sujet ? Comment rendre un produit plutôt franchouillard sexy et trendy ?
Allez, c’est bon, j’arrête le délire ! En gros, les filles m’avaient demandé de leur faire découvrir des fromages peu connus et de les surprendre : pas si simple qu’on pense !
Voici ce qu’on a testé, dans un ordre de dégustation simple mais efficace, du fromage considéré comme le moins fort au fromage le plus marqué, des pâtes molles aux pâtes persillées :
– on a commencé par un Neufchâtel – finalement peu connu, à part par la Normande de l’équipe ! Réactions contrastées (« un peu trop salé », « original ») mais intriguées.
– puis, pour continuer sur les pâtes molles à croûte fleurie, un Brie de Meaux – pas très original mais il était coulant et réellement délicieux !
– ensuite, on est passées à la pâte molle à croûte lavée avec un Langres – à-priori inconnu au bataillon pour toute l’équipe !
– place ensuite au Morbier, pâte pressée non-cuite. Les avis ont été plutôt unanimes : ce Morbier là, au lait cru, n’avait pas grand chose à voir au niveau du goût avec ce qu’elles avaient déjà goûté auparavant. Ouf, mission accomplie !
– comme c’est la saison, nous avons ensuite goûté un Abondance : surprise pour tout le monde ou presque, moins connu que le Beaufort, il a séduit tout le monde par son goût fruité.
– oh my god, mais qu’est-ce que qui m’a pris ? Un produit de la perfide Albion sur mon plateau ? Et bien oui, j’ai eu envie de surprendre tout le monde avec un Leicestershire ! Même couleur que la mimolette mais le goût n’a rien à voir. La pâte est tendre et la saveur plutôt fruitée.
– pour continuer, accompagné d’un peu de confiture de cerises noires, nous avons goûté un morceau d’Elutcha, tomme de brebis. Beaucoup plus puissante en goût qu’imaginée au départ.
– pour finir sur les pâtes pressées, nous avons testé un Comté extra-vieux de plus de 30 mois : délicieux, il a fait l’unanimité chez tout le monde.
– enfin, à tout seigneur tout honneur, nous avons terminé par les pâtes persillées. Tout d’abord un Fourme d’Ambert, que j’avais proposé car je trouve que c’est l’un de plus doux de sa famille. Manifestement les filles n’étaient pas d’accord avec moi !
– et pour finir, le floap final, encore un fromage anglais : le Stilton. Mes collègues m’avaient bien dit qu’elles craignaient les fromages trop fort, mais je voulais leur faire goûter un vrai bleu. Bon, disons que … je suis repartie avec le soir !!
Voilà des fromages traditionnels, d’autres plus originaux, des français mais quelques anglais aussi, des doux, des forts – un peu pour tous les goûts !
Si vous aussi vous avez envie d’un plateau de fromages, faites-moi un ptit mail et on s’arrangera !
A très vite,
Clairette
En tant que stéphanois, je préfère utiliser la fourme de Montbrison, on m’a dit qu’elle était meilleure 😉
En tant qu’auvergnate je suis obligée de choisir la Fourme d’Ambert Simon ! Mais je te rassure, j’adore aussi la fourme de Montbrison – plus dure à trouver, de la vraie au lait cru, il n’y a plus que 4 producteurs qui en fabriquent ! A très vite, Clairette
C’est dans ces moments là que je regrette que nous ne soyons que collègues virtuelles 😉