C’est quoi le trait du Morbier ?
Oh my godness ! Me revoilà ! Bah oui, je sais, ça fait des mois que je n’ai pas écrit un article, mais vous croyez quoi, vous ? Que je n’aime plus le fromage ? Pire, que je ne mange plus que des Babybel ou que je n’achète que du Camembert Président ? Je vous rassure que nenni ! Disons tout simplement… qu’un enfant de moins de 2 ans, bah… ça occupe ! Après un petit lifting du blog, que du naturel et point de collagène, voici mon premier article –> retour à ma rubrique préférée : la Question Pas si Bête ! Vous savez, vous, ce que c’est le trait bleuté du Morbier ? Parce que moi oui ! La réponse, la voilà :
Déjà, est-ce que tout le monde connaît le fameux Morbier ? De la famille des pâtes pressées non-cuites, originaire de Franche-Comté, c’est un fromage de vache au lait cru qui est délicieux !
Oui d’accord Clairette, mais ce trait alors ? Au XIXème siècle, dans les fermes francs-comtoises, la grande majorité du lait était utilisée pour la production du noble Comté.
Et le reste de la traite me direz-vous ? Et bien, justement, les paysans l’utilisait pour faire leur propre fromage destiné à leur consommation personnelle. Après la première traite du matin, le lait était recouvert de cendre afin de le conserver au mieux et d’éliminer tout risque de bactérie ou autre prolifération d’insectes. Et le soir même, lors de la deuxième traite, on ajoutait dessus un second fromage frais : le Morbier était né !
De la cendre ? Oui, ou plus précisément de la suie qui était récupérée avec les mains sur les parois du chaudron qui avait servi à faire cuire le lait.
Et aujourd’hui alors ? La méthode de fabrication s’étant un tant soit peu industrialisée :), le trait du Morbier ne sert plus qu’à être décoratif. Ce n’est d’ailleurs plus de la cendre mais du charbon végétal.